![]() ![]() ![]() C’est par des méthodes surréalistes qu’elle met en perspective les dichotomies entre enfance et âge adulte, identité privée et identité publique, masculin et féminin pour libérer les mécanismes du désir et les tisser en complémentarité harmonieuse entre passé et présent, conscient et inconscient, vérité et imagination dans une prose bien équilibrée qui inscrit l’expérience du quotidien de la vie des femmes dans un registre qui, cette fois, est celui de l’art. Ainsi, c’est par le biais du fantastique et de l’humour noir qu’elle parvient à dépeindre l’absurdité du banal dans la « réalité » quotidienne de ses héroïnes. ![]() ![]() Elle les emploie dans le but de mieux dépeindre et de mieux faire partager le monde brisé de ses fragiles personnages féminins. Dans les nouvelles ici abordées, Engels a recours à des procédés chers au surréalisme. Pour pourvoir ses histoires de souffle et les doter d’âme il fallait les exposer à l'ingérence de l’absurde, à l’irrationnel. Les premiers récits de Marian Engel, ainsi que l’écrivain le déclare dans la préface de La Femme tatouée, ne sont rien de plus que des chroniques : des tranches de vie dont le réalisme terre-à-terre les confine dans la réclusion de la fiction mimétique. ![]()
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